Growth hacker : tout savoir sur ce métier

Nouveau-né de la digitalisation de la société et de l’économie, le growth hacker est un professionnel très recherché par les recruteurs des entreprises, quel que soit leur secteur d’activité. Parfois qualifié de magicien du développement, il utilise tous les outils du digital afin d’accroître de manière exponentielle les résultats des entreprises en vue de les faire connaître au plus grand nombre en un temps records.

 

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Growth hacker : un métier émergent

Le growth hacker est l’expert qui maîtrise la discipline du growth hacking. Cette méthode consiste à aborder la croissance et l’optimisation des performances d’une entreprise de manière totalement inédite. Elle consiste à mettre en contact un public cible avec un produit ou un service en étudiant de près les attentes des consommateurs et en proposant des opérations en vue d’augmenter le trafic d’une plateforme et son taux de conversion.

 

Ses missions ? Augmenter le nombre d’utilisateurs d’un service ou d’un produit rapidement et à moindre coût, piloter des projets et campagnes d’acquisition, d’activation et de fidélisation et optimiser les coûts des solutions adoptées.

 

Cette approche créative qui conduit au développement de campagnes très attractives est au cœur du travail du growth hacker. On dit qu’il a une manière non conventionnelle de générer une croissance colossale et très rapide.

 

 

 

Comment travaille le growth hacker ?

À partir des méthodes de l’analyse des données et du marketing digital, le growth hacker se doit de trouver des idées originales en vue de faire connaître son offre à la plus large audience. Cette technique permet alors de générer une croissance folle en quelques semaines tout en construisant une image de marque très positive et en boostant la visibilité en ligne de la structure.

 

Le growth hacker intervient donc à toutes les phases du tunnel de conversion des prospects en clients en utilisant tous les canaux de communication de son entreprise. Il va avoir recours aux méthodes du SEO, du mailing, de la monétisation et accroître l’activité des internautes en stimulant leur engagement.

 

Les exemples de growth hacking qui illustrent le métier sont de plus en plus nombreux, comme :

PayPal, qui à ses débuts proposait un système de parrainage où les nouveaux utilisateurs gagnaient de l’argent.

Hotmail, qui a tiré parti de la viralité du net et transformé ses utilisateurs en ambassadeurs de son produit en apposant à la fin de chaque mail une petite signature : “PS I love you. Get your free E-mail at Hotmail”.

 

 

 

Existe-t-il un diplôme de growth hacker ?

Pour devenir growth hacker, il faut suivre une formation spécialisée en marketing digital. Un bon cursus universitaire doit permettre de développer des compétences pratiques : il est donc préconisé de favoriser une formation en alternance.

 

On conseille également aux étudiants désireux de devenir growth hacker de suivre un cursus complet (en cinq ans), du Bachelor au Mastère au sein d’une école spécialisée reconnue dans le secteur comme l’ECITV, qui propose à ce titre un Mastère Marketing Digital et E-business. Grâce à son rythme en alternance et le haut niveau de formation assuré par des intervenants professionnels, il est possible d’exercer comme growth hacker dès l’obtention de son diplôme ou même en alternance pendant les deux années d’études.

 

Le growth hacker présente un profil très recherché par les RH des plus grandes multinationales, ce qui explique la haute rétribution accordée à cet expert du digital. Le salaire moyen se situe en effet aux alentours de 50 000 euros annuels, parfois plus selon les structures et l’ancienneté.